INSECTES EN CHALEUR

Les abeilles ventilent et font la barbe         

En se regroupant en grappe, comme une barbe, à l’extérieur de la ruche, les abeilles libèrent de l’espace à l’intérieur et assurent sa protection contre les rayons du soleil. 

Cette abeille bat le rappel de ses congénères en battant des ailes tout en émettant des odeurs particulières (Phéromones).
En agitant leurs ailes les abeilles ventilent la ruche pour maintenir une température autour de 35°C. Cela permet aussi de réduire l’humidité du miel afin de lui assurer une meilleure conservation. 

Les papillons

Leurs grandes ailes permettent à la fois de capter la chaleur ou de la disperser selon leur position. La couleur sombre du revers des ailes de cette vanesse paon de jour (Aglais io) capte bien la chaleur du soleil. Pour en diminuer l’effet par forte chaleur, elle se positionne de façon à limiter la surface d’exposition. 


En plein soleil sous une température de plus de 30°C, le flambé (Iphiclides podalirius) aspire l’eau et les sels minéraux du sol humide. Il agite continuellement les ailes afin de dissiper la chaleur. Au bord des fontaines où sur les plages sableuses des courts d’eau, il est parfois accompagné par de nombreux petits papillons de la famille des lycènes et des hespérides. 

Un coin frais pour les Maures

Très discrètes, ces grosses noctuelles (Mormo mora) s’abritent pendant la journée sous les ponts ou dans les caves et sortent au crépuscule. 

Le Tircis, entre ombre et lumière

Le Tircis (Pararge aegeria) de la famille des satyres vit dans les endroits ombragés. Il adore se chauffer au soleil dans les trouées de soleil que procure la végétation, mais retourne vite se mettre à l’ombre si la température augmente. Se mettre à l’ombre est une bonne solution encore faut-il que les haies et la végétation haute subsistent, ce qui n’est plus le cas dans les vastes zones de cultures intensives. 

Les guêpes polistes

Pour réguler la température de leurs nids ouverts, les polistes s’abreuvent près des zones humides puis transportent l’eau pour la vaporiser sur les parois de leur nid. 

Les fourmis

Très sensibles à l’hygrométrie et à la température, ces insectes déplacent régulièrement leur couvain en fonction des conditions climatiques. Au besoin elles creusent des nids plus profonds. 

Les bourdons

Protégés par une épaisse fourrure, les bourdons s’activent dès que la température atteint 5 à 8 °C. Le bourdon présenté butine un chèvrefeuille d’hiver un 19 janvier. En contrepartie ces hyménoptères supportent mal les fortes températures, ce qui les obligent à se déplacer vers le nord ou à prendre de l’altitude d’où le risque d’une moindre pollinisation des fleurs. 

Les coccinelles 


Dans l’Aveyron nous avons gravi le Montseigne, un mont de 1126 m, proche de la maison natale de J.H. Fabre. De nombreux tas de pierre sont érigés afin d’abriter les coccinelles que la sécheresse et le manque de proies obligent à estiver dans les hauteurs. Entassées dans les fissures elles redescendront dès que leurs proies favorites les pucerons seront disponibles, souvent au printemps suivant. Il s’agit de la coccinelle migratrice à 11 points (Hippodamia undecimnotata) une des rares espèces à consommer les pucerons jaunes de laurier rose, toxiques pour les autres coccinelles. 

Dans le domaine artistique, nous animerons Dimanche 6 juillet 2025
au marais de Baillon du coté de l’abbaye de Royaumont, un
Atelier de découverte de l’Ecoprint et du Tatakizomé de 14h 30 à 17h30.

Cette animation est gratuite mais il faut s’inscrire sur le site du département du Val d’Oise. La liste des animations est disponible sur le site de Climax ainsi que les liens d’inscriptions.
Attention à la suite du passage en version gratuite, le lien du site est désormais : https://associationclimax.jimdoweb.com

Écrire commentaire

Commentaires: 0